vrai/faux

vrai ou faux ?

FAUX. Pour compenser les 498 places du parking souterrain, le projet n’a pas prévu de supprimer toutes les places situées dans le périmètre du centre ville. En effet, il y a actuellement 1750 places en surface dans l’hyper centre (périmètre de 500m autour de Rive), il en restera 1372 après la suppression des places (-378 dans les 500 m, -120 au-delà, dont 102 supprimées dans le quartier des Eaux-Vives). C’est pourquoi, l’automobiliste ne verra pas vraiment la différence et continuera à chercher une place en surface, car on sait qu’il n’aime pas « s’enterrer » pour se garer.
FAUX. Le projet prévoit l'abattage de tous les arbres situés dans le périmètre : sur les 69 arbres majeurs qui seront coupés, 9 sont centenaires. Les 70 arbrisseaux qui seront plantés au-dessus du parking ne pourront pas fournir la fraicheur promise, ni tout de suite, ni ensuite. En effet, pour qu’un arbre majeur puisse se développer, il lui faut de la terre en profondeur, et non 1,5 m de terre posée au-dessus d’une dalle de béton. L’autre ilôt promis est le triangle situé vers le quai G Ador. Ce petit parc qui semble idyllique sur le papier ne le sera pas : cette petite surface de verdure coincée entre 2 rues à haute fréquentation (le quai G Ador et la rue Versonnex) sera également dédiée à la sortie d’air vicié de tout le parking. Ainsi, un air chaud mais pollué sortira en permanence de différentes bouches d’aération. Une zone piétonne et végétalisée est possible, mais sans le parking.
VRAI. On économise sur : l’abattage des 69 arbres, la plantation de 70 arbres, tous les travaux souterrains (déplacements des canalisations d'eau, de gaz, d'électicité, de la fibre optique, etc).
VRAI. MAIS... ...leur coût n’est pas connu. Cependant, le promoteur a certifié qu’il s’alignera forcément sur les parkings alentour. Ainsi, nous pouvons en déduire qu’un habitant paiera 3'600.- par an (300.- par mois) alors qu’un macaron lui coûte actuellement 240.- par an. Par ailleurs, il était initialement prévu que 165 places soient réservées pour les habitants (1/3 du total), ce nombre a été finalement diminué à 100 places.
VRAI. Si les travaux du parking seront payés par le promoteur, le reste est à la charge du contribuable : 34 millions pour aménager 5 rues (rues Pierre- Fatio, d’Aoste, Ami-Lullin, cours et rond-point de Rive), c’est beaucoup. Sans le parking, l'aménagement coûtera bien moins cher (c.f. question plus haut).
FAUX. Dans les 33’000m2 sont compris les trottoirs ! Notamment ceux de la rue d’Italie qui n’est pas désignée comme piétonne et pour cause, avec 8 lignes de bus qui passeront dans cette rue (contre 3 actuellement), il aurait été dangereux de dire que cette rue deviendrait piétonne. Ainsi, on pourrait tout à faire dire que la Ville de Genève est déjà passablement piétonne avec tous ses trottoirs ! Nous avons fait nos propres calculs : en comptant les seuls espaces véritablement piétons, à savoir la rue P Fatio qui deviendra une place, nous comptons 7’500m2. (C.f. carte en page https://non-clederive.ch/verifier-ses-sources/ ).
VRAI. La gare CEVA des Eaux-Vives et à 3 arrêts (4 minutes) de tram de Rive.
FAUX, puis VRAI. C’est à partir de l’année 20 (donc 20 ans après la fin des travaux), que la Ville de Genève commencera à faire du bénéfice. En effet, si Mme Salerno a très bien négocié l’aspect financier du partenariat avec le promoteur privé, la rétrocession financière à la Ville de Genève est progressive et la 1ère année, la Ville devrait recevoir 70'000.-, ce qui est une broutille comparé aux 1,25 millions de recettes des horodateurs en moins prévues par la diminution des 498 places en surface. A la 20ème année de fonctionnement du parking, la Ville de Genève devrait recevoir environ 2 millions : si le parking fonctionne comme le prévoit le promoteur, évidemment.